07. 01. 2015 – 28. 02. 2015












Des arbres grotesquement tordus, des silhouettes obliques d’animaux se cachant dans les ombres, des oiseaux figés dans l’air, un homme marchant tout près, silencieux — il y a toujours de la vie à la périphérie de l’oeil, il suffit tout simplement de regarder de plus près. On tourne, et ces spectres disparaissent, mais, quelques instants plus tard, ils ressurgissent sous une forme nouvelle. L’imagination joue un jeu étrange, montrant des chimères différentes à chaque fois. Effrayantes et belles, elles attirent le regard mais évitent l’oeil. La beauté bizarre de ces mirages est fuyante, et la seule façon de les figer est de déclencher l’appareil photo.
Anton Bulyonov