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Présences

Nacho Gómez Sales

18 avril – 26 mai, 2024

18h – 22h

en présence du photographe

NACHO GÓMEZ SALES

Né à Castellón de la Plana, en Espagne, Ignacio « Nacho » Gómez Sales suit des études de photographie à la EASD à Valence et à la EASD Serra i Abella, à Barcelone. Il effectue ensuite une spécialisation en photographie d’architecture au IEFC à Barcelone.
En 2008, il quitte Barcelone et déménage à Dijon, où il effectue un stage au Conseil d’Architecture, d’Environnement et d’Urbanisme de la Côte-d’Or (CAUE21). 
Il s’installe définitivement à Paris en 2009, où il vit et travaille depuis. Il suit entre 2010 et 2013, un Master en Arts Plastiques spécialisation en Photographie et Art Contemporain à l’Université Paris 8.
En 2017, sa série sur la Corée du Sud est sélectionnée dans « Descubrimientos Photoespaña » à Madrid. 
En 2018 il fait un livre auto-edité intitulé London.
Depuis 2002, il a montré son travail en expositions individuelles et collectives, notamment à Castellon et Barcelone, mais aussi à Paris, Orense et Gandia, ainsi que dans des médias spécialisés en photographie.
Depuis 2009, il concilie la photographie avec son travail à la Librairie du Centre Pompidou.

PRÉSENCES

Quand je prends des photographies, j’essaie que mes images aident à analyser la configuration de l’espace qui est représenté, sa généalogie, ainsi que l’usage qui en font ceux qui y habitent et ceux qui y ont habité. En revanche, parallèlement à cet aspect analytique il existe un aspect irrationnel dans mon travail. Je choisis des lieux qui en quelque sorte m’interpellent non pas uniquement pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils ont été, pour ce qu’ils ont de réel et de fantôme, pour comment son passé est à la fois présent comme les rides dans la peau. Comme le dit Italo Calvino dans Les villes invisibles, la ville est faite de la relation entre les mesures de son espace et les événements de son passé. Comme si cet espace abritait une étrange présence et la photographie était le médium qui la transcrivait, c’est là que réside pour moi l’intérêt de photographier des lieux.


Dans le cadre de cette exposition, les photographies présentées, prises entre la France, l’Espagne et l’Italie entre 2005 et 2019, sont divisées en deux volets. Dans un premier temps nous retrouvons essentiellement des traces. Des ruines et des murs de villes se font écho entre un passé latent et un présent en devenir. Tel que la lumière et le temps le font sur la surface du film photographique, une sorte de mémoire est aussi enregistrée dans ces surfaces de pierre et du béton, dont la juxtaposition est un éventail de couches temporaires, auxquelles s’invitent tantôt de jardins urbains que des plantes qui poussent sauvagement aux côtés des constructions. 


Dans un deuxième temps, la lumière du jour est partie, et nous retrouvons la nuit, cet espace temporaire où les gens dorment, et qui dans la culture populaire est toujours lié, entre-autres, à l’inconnu, au danger et aux histoires de fantômes. La nuit veux dire aussi la pénombre, même si l’éclairage électrique dans les villes modernes ne laisse plus la place au noir total, la faible lumière qui baigne les surfaces les modifie, changeant ainsi ses couleurs et ses formes. Un objet quotidien et banal peut ainsi devenir un objet énigmatique et mystérieux. Ces photographies nous offrent une promenade nocturne dans une ville sans habitants, où les éléments urbains tel des arbres, des portes, des fenêtres ou des grilles sont les seuls protagonistes. Elles ont été prises au trépied avec des poses longues, au point de transformer, dans certains cas, l’obscurité de la nuit en lumière du jour.

Nacho Gómez Sales

Toutes les photographies © Nacho Gómez Sales

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Finissage Naked Glaciers

Ania Freindorf

29 février – 7 avril, 2024

18h – 22h

en présence de la photographe

Nous présentons ici quelques photos de l’exposition. Le livre d’or se remplit de commentaires élogieux dont l’adjectif le plus fréquent est « magnifique ».

Ania Freindorf sera de nouveau à la galerie pendant la dernière semaine de mars. N’hésitez pas à nous appeler au 06 85 93 41 92 pour un rendez-vous.

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Naked Glaciers

Ania Freindorf

29 février – 7 avril, 2024

18h – 22h

en présence de la photographe

ANIA FREINDORF

Ania Freindorf, née à Cracovie en Pologne, est photographe, cinéaste et artiste depuis 23 ans. Elle a débuté sa carrière dans la photo de mode avec Michal Pasich au studio Bogdan Axman, assistant d’Irving Penn à Cracovie, d’où ses premières inspirations de son projet de nus masculins “Humanus”. Puis elle est venue à Paris pour réaliser sa passion dans le photo-journalisme et l’art photographique. Elle est représentée par diverses agences de presse. Ancienne photographe officielle et professeure de la photographie à UNESCO, elle travaille avec plusieurs agences des Nations Unies. Elle organise également des stages en montagne à la Leica Akademie en Suisse.

LE PROJET « NAKED GLACIERS »

En 2017 Ania Freindorf s’est lancée dans le projet « Naked Glaciers » afin de témoigner de l’état périlleux des glaciers et de montrer leur fragilité, leur mystère et leur beauté. Les images qu’elle expose à Mind’s Eye ont été prises en Europe. Son ambition est d’en capturer sur les sept continents. Entre autres activités, elle travaille pour les Nations Unies et organise des stages photographiques en montagne pour la Leica Akademie. Nous vous invitons à vous immerger dans ces photographies grand format (certaines de dimensions 180 x 120 cm) et de réfléchir profondément aux enjeux primordiaux pour la planète. A noter que le vernissage aura lieu un jour intercalaire. On peut se demander quel sera l’état de la planète lors du prochain jour intercalaire dans quatre ans.

Toutes les photographies © Ania Freindorf

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North Light

Christian Poncet

14 septembre – 22 octobre, 2023

Vernissage : jeudi 14 septembre

18h – 22h

On connaît Christian Poncet pour ses beaux sténopés, deux fois présentés à Mind’s Eye dans les expositions « Le songe des rives » (2018) et « Metropolis » (2021).

Sa nouvelle exposition, « North Light », nous montre une autre facette de l’œuvre du photographe. Pour la plupart en couleur, ces images ont été réalisées principalement dans le nord de la France et dans le sud de l’Angleterre où la lumière plus froide apporte une clarté et un contraste renforcés. Les motifs de prédilection de Christian Poncet, le cadrage géométrique et les personnages ou structures isolés, sont accentués par une utilisation inspirée de la couleur et des ombres. La mer est souvent présente en toile de fond.

LE NORD

Né à Lyon, Christian Poncet vit en Haute-Savoie et, depuis vingt ans, photographie les lacs et montagnes environnants, autant de paysages magnifiques et variés dont rêvent de nombreux photographes. Pourtant, au fil du temps, ces beaux espaces lui sont devenus si familiers qu’il ne les remarque plus, tout du moins avec l’oeil du photographe, toujours en quête de nouvelles images.

Le Nord l’a toujours attiré. Il ne saurai l’expliquer : est-ce la “monotonie” des paysages, plats et uniformes, les lumières changeantes, ou cette ambiance si particulière rompant avec son environnement habituel?

En 2012, il entreprend un périple d’une semaine de la baie de Somme jusqu’en Belgique, de Cayeux-sur-mer à Ostende. « Ce mois de mai était frais et pluvieux, les plages de sable gris étaient désertes, seuls quelques promeneurs solitaires avançaient péniblement contre le vent qui s’engouffrait dans leur imperméable. Rien ne pouvait m’encourager à sortir l’appareil ».

« Mais, comment résister aux cabanes colorées et désordonnées de Berck-plage, à ses immeubles blancs et désuets ou, un peu plus loin, au front de mer de Stella-plage : cette “muraille” de pierre sombre face à la mer, surplombée d’un vaste parking et d’un terrain vague sans avenir – avec pour seul gardien, ce bar-restaurant à l’enseigne alléchante “frites – gaufres – crèpes”.

Depuis, il retourne régulièrement dans la région, au printemps ou en fin d’été.
Petit à petit, les images se sont accumulées, et il pourrait maintenant tourner la page, partir ailleurs, découvrir d’autres horizons. Mais non, le Nord l’attend, pour longtemps encore.

Février 2018

Toutes les photographies © Christian Poncet